Ce peigne était utilisé par les femmes, il était très important pour l’entretien de leurs cheveux. L’explorateur français Émile Deschamps dans son carnet de voyage consacré à l’île de Ceylan, édité en 1892, explique et illustre l’utilisation usuelle de cet objet.
« Dans leur moment de loisir, une de leurs principales occupations est de se prêter une aide mutuelle pour débarrasser la tête de la vermine. Mères, filles, parentes, tour à tour se passent la main et les doigts fouillent de luxuriantes et noires chevelures (…) »
« Après cette opération, elles se lavent la tête à grande eau, oignent leurs cheveux avec de l’huile de coco, les lissent au peigne et font le chignon très soigneusement. Cette toilette de la tête est pour elles d’une grande importance ; elles s’y livrent avec plaisir, car elles savent combien la beauté des cheveux tient de place dans les goûts de leurs maris et amants. »
Référence de l’ouvrage : Au pays des Veddas, Ceylan : carnet d’un voyageur, Émile Deschamps, Paris, Société d’Éditions Scientifiques, 1892, pages 149 à 152.